Marcher ...encore - Libre

# Je marche puis je m'arrête. Comme a chaque fois. Les oiseaux chantent autour de moi mais je n'y fait pas attention. Je me concentre, mes pas sont de plus en plus lourds. Puis finalement, j'arrête, j'écoute. Cette solittude je l'ai choisie, c'était mon seul refuge face aux autres. Pourquoi personne ne me comprend ? Peut être que ce n'est tout simplement moi qui ne comprend pas les autres. Des amis, encore des amis, de la famille.

# Je n'ai que les animaux et la forêt, ces choses qui ne vous juges pas, qui savent vous écouter, qui savent vous consoler.
Un oiseau se pose devant moi, me regarde. Il me dit que son nid est tombé. Je le suis et le trouve. Un petit oisillon a peur en me voyant. Je le rassure de mot doux et lui dit de monter sur ma tête. Je me dresse, mes sabot se colle contre l'arbre et le petit remonte. Tout hreureux d'etre enfin a l'abris.

# Il faut avouer que se verger est asser bien réussi. On pourrait le prendre pour une forêt si il n'y avait pas tous ces fruits qui y poussaient. J'avais inventer tout ça, un havre de paix où je me sentait bien.

Une odeur contrastait pourtant avec le paisible parfum. Une odeur que je connaissait trop. Qui ose s'aventurer dans pareil endroit ?
Au dessus de moi, un oiseau multicolor chante sa joie. Il n'y a pas de danger ... pour eux.

# Stalia s'approcha de moi. Une ombre parmis celle de la forêt, les oiseaux continuent de chanter et viennent même se poser devant nous. Je prefere voir les Dieux aux autres cheveaux. Plus calmes, plus posés et plus attentifs aussi.

# Je ne dis rien lorsqu'elle s'approche de moi. Je me contente de lui sourire en écoutant son récit. Puis pour lui faire plaisir, je fait appraître devant nous, des fruits de toutes couleurs, délicieusement sucrés et juteux. J'een mord un du bout des dents et le savoure en écoutant les les oiseaux qui viennent juste de s'y poser.
Le vent se lève, et les milliers de feuilles qui bougent, murmurent a mes oreilles. La liberté, le bonheur.

# Je croque un deuxieme bout de fruit, regardant avec délice la tentation des animaux.

" Il faudra que je te fasse gouter un fruit, unique, qui rendrais fou le plus lucide des hommes mais fait rêver n'importe quel dieux. "

# Elle repartirait dans sa solitude.
Plus tard.

" Bien sure mais il n'a pas les même effet sur moi que sur vous. "

# En effet, ce fruit a la saveur incomparable ne provoquait en moi qu'un sentiment de pur plaisir et me laissait un delicieux gout sur la langue. Voila pourquoi je ne faisait pousser ce fruit que très rarement. Il me pris d'ailleur l'envie d'en essayer un autre. Je m'ebrouai et fixai une branche. Alors un fruit aux formes arrondies apparut devant moi, passant de l'or a l'orange jusqu'a la couleur du sang. On aurait pu le prendre pour une poire.

# Je croquais dedans et découvrait toute heureuse, un nouveau gout. Elle fit appraitre a ses sabots une petite flaque, puis elle fit tomber un fruit, l'ecrasa legerement pour que le jus coule doucement dans l'eau.
Les animaux ne tarderent pas a arriver et ils piallaient dans tout les sens pour en avoir un peu. Je souris interieurement en voyant toute cette excitation.

" Goute je t'en prie "

# J'adressai un magnifique sourire a Stalia.